Communiqué des Ceméa
Face au nombre d’écoles revenant à la semaine de 4 jours dès la rentrée de septembre 2017 (plus de 30%), confirmé par le ministère, les Ceméa réagissent à travers ce communiqué de presse, concernant les conséquences du décret du 28 juin 2017.
Force est de reconnaître que les nouvelles organisations de la semaine proposées dans les écoles depuis 2013 et 2014 n’ont pas vraiment convaincu : au delà d’un parti pris de la plupart des médias à critiquer la mesure en n’en présentant que les freins et obstacles, les enseignant.e.s (comme l’attestent les votes des différents syndicats au CSE (Conseil supérieur de l’éducation) du 8 juin dernier et les diverses CDEN réunis en urgence avant le 14 juillet), les parents (malgré le positionnement national de la FCPE) et certaines collectivités n’ont jamais adhéré à la cause d’un retour d’une semaine de classe sur 9 demies journées.
Pourtant, les études, notamment des chronobiologistes, sont nombreuses à défendre une organisation de la semaine sur plus de 8 demies journées dans l’intérêt des enfants et nous ne reviendrons pas là-dessus car les articles à ce sujet sont pléthoriques... Pourtant, un effort collectif dont financier avait été mené par l’état et sur l’ensemble des territoires pour améliorer la qualité des temps périscolaires. Ainsi de nombreuses collectivités ont recruté et formé en ce sens des animateurs et animatrices en charge de temps d’activités périscolaires, ont créé de nouveaux emplois quand c’était nécessaire, renforçant par la même leur tissu associatif. Pourtant, les Pedt (Projet éducatif de territoire) ont pu permettre des espaces d’échanges, de réflexion, de mise en cohérence des différents temps éducatifs autour d’un même projet.